Souvenir

Arraché à l'affection de tous le 22 décembre 1989 à l'âge de 52 ans, Auxence Ickonga aurait sans nul doute voulu continuer à veiller sur l'encadrement de sa famille, qu'il aimait tant et dont l'avenir le préoccupait au premier chef.

Soucieux de l'éducation des jeunes filles surtout en milieu rural, il n'avait cessé durant ses vacances au village, alors qu'il était pensionnaire au collège moderne de Dolisie ( Mbounda pour les intimes), de prendre à partie sa mère qui n'avait pas scolarisé l'une de ses filles pour l'aider aux travaux domestiques.

Auxence ICKONGA n'aura jamais fini de nous inspirer. Il disposait encore des ressources physiques, morales et intellectuelles nécessaires, pour donner le meilleur de lui-même au service public, auquel il a consacré tout son savoir-faire et toute sa vie

Naissance

Auxence Ickonga est né le 28 juillet 1937 à Lango, district de Makoua, de Aurélien ICKONGA et de Catherine INGOBA.

Il était l'ainé d'une grande fratrie, marié (à Justine AKINDOU) et père de plusieurs enfants.

Etudes

Après une enfance paisible, son avenir augure des lendemains meilleurs lorsqu'il intègre successivement le lycée de Mbounda (Dolisie), le Centre de Préparation aux Carrières Administratives à Brazzaville et l'Institut des Hautes Etudes d ́Outre-mer à Paris, actuel Institut International d'Administration Publique.

Ce parcours exemplaire va déterminer son avenir au sein des hautes sphères de l'administration publique congolaise et continentale, gravissant tous les échelons, abordant des carrières quelquefois antinomiques et occupant simultanément des fonctions dont le cumul soupçonnerait des excès. Preuve somme toute, de son destin, de son intelligence, mais surtout de la confiance qu'avaient placée en lui les différents présidents de la République du Congo, de l'indépendance à nos jours, dont Son Excellence Monsieur Denis SASSOU-N'GUESSO.

Fonctions

Greffier dans les premières heures de son élogieuse carrière administrative.

En 1969, il entre au Gouvernement en qualité de Ministre de l'équipement, de l'agriculture chargé des eaux et forêts.

Chef de la diplomatie congolaise pendant de longues négociations ayant conduit à l'admission de la République Populaire de Chine à l'Organisation des Nations Unies (O.N.U), le 25 octobre 1971.

Directeur de Cabinet du Président de la République en 1972.

Plusieurs fois Commis à des missions de contrôle en tant qu'Inspecteur et Ministre.

En plein second choc pétrolier (1979), il est nommé Inspecteur Général d'Etat et Directeur Central des Contrats et Marchés de l'Etat.

En novembre 1983, il est nommé cumulativement, Directeur Général et Président de la société Hydro Congo.

Plusieurs fois Commis à des missions de contrôle en tant qu'Inspecteur et Ministre.

En quelques dates